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Le BIM oui, mais quel niveau?


Ca y est , vous êtes convaincu, il faut entrer dans la révolution du BIM.

Oui mais comment?

Avant de faire le pas, essayez de faire le point sur vos besoins et sur les buts que vous vous fixez. Cela vous permettra peut-être de cerner quel niveau du BIM vous ciblez. On entend ici par niveau, la maturité du BIM qu’on souhaite mettre en oeuvre.

En effet, la définition du BIM est suffisamment vague pour qu’on ne sache pas exactement à quoi correspond ce simple acronyme.

Par contre, la compréhension de ses différents niveaux de maturité permet souvent d’y voir plus clair et d’orienter son projet de migration vers le BIM avec plus d’efficacité.

On distinguera ici 4 maturités du BIM du niveau 0 au niveau 4.

C’est une approche largement adoptée. A chaque maturité correspond ses outils, ses méthodes et procédés, ses caractéristiques.

Il est important de bien les comprendre car le BIM possède une facette collaborative importante qui nécessite que les différents acteurs sachent travailler entre eux quelque soit le niveau de maturité du projet global.

Le niveau 0

Ce n’est pas du BIM. Ce niveau est plutôt le « pré-BIM ». C’est le niveau de la majorité des acteurs français. A ce niveau, on fait de la CAO 2D voire du papier. Les échanges entre les participants du projet se font sous format papier ou en données numériques non structurées. Les informations sont donc ressaisies par toutes les parties. En résumé, on fait du dessin en utilisant des logiciels.

Le niveau 1

A ce niveau, on fait du 3D, du 2,5D voire du 2D. En général, la 3D sert à visualiser les concepts. Les outils utilisés standardisent les structures, les formats et la coordination spatiale. Les données sont structurées et obéissent à des normes fixant la numérotation des plans, la présentation, la géolocalisation, l’approbation des documents et leurs diffusions.

Les modèles ne sont pas partagés par les différents acteurs. C’est pourquoi les anglo-saxons le définisse comme étant le niveau « Lonely BIM » (BIM isolé).

Il n’y a pas de collaboration, chaque acteur du projet met à jour ses données indépendamment. Cela n’empêche pas un échange de données sous forme numérique en utilisant des plateformes de mise à disposition de fichiers.

Clairement, à ce niveau, on ne fait toujours pas du BIM. En effet, les modèles utilisés ne sont pas paramétriques et les échanges de données lorsqu’ils existent ne sont pas standardisés et donc non exploitables automatiquement d’un acteur du projet à un autre.

Le niveau 2

On entre dans le BIM. Tous les acteurs du projets ont leur propre modèle 3D et le font vivre de leurs côtés. Cependant, 2 caractéristiques fondamentales font leur apparition:

  • Les modèles 3D utilisés sont paramétriques. C’est à dire qu’on manipule des objets « intelligents ». Ce ne sont plus de simples formes géométriques mais de véritables composants de la construction (porte, mur, fenêtre, escalier…) qui vont évoluer intelligemment ensemble. Par exemple, positionner le toit plus haut fera grandir le mur d’autant. De plus, outre la géométrie de ses composants, la base de données embarque pour chacun d'entre eux des informations non visibles sur le 3D, tels que son identification, son modèle, sa composition, ses caractéristiques techniques, son fournisseur, son prix…

  • La collaboration: le projet global est avancé en parallèle par tous les acteurs et les données sont échangées de manière automatique en transférant des fichiers structurés. On utilise alors le même logiciel qui pourra intégrer des versions différentes ou encore des formats normés tels les IFC ou Cobie. In fine, toutes les versions de la maquette seront combinées ou unifiées dans une maquette de référence. Cet échange peut être unidirectionnel (des sources diverses à la référence) ou bi-directionnel (des sources à la référence et vice-versa).

Ce niveau impose donc:

  • Une maquette numérique de référence couplée à une base de donnée des informations liées aux composants. Donc une structure de données commune.

  • Une définition commune des échanges de données dans leurs formats, leurs maturité. Donc, une coordination des différents stades de maturité de la maquette numérique.

C’est probablement ce niveau qui sera le plus utilisés par les acteurs dans les années à venir. En effet, le niveau suivant nécessite une coordination supposant une maitrise d’oeuvre forte et très unificatrice dans les méthodes et outils.

Le niveau 3

Ici, on travaille sur une maquette de référence. Il y a donc nécessité d’un outil qui fournit la base de données à l’ensemble des acteurs. Par exemple, BIM server ou Revit server mis à disposition par l’un des acteurs du projet (en général la maîtrise d’ouvrage ou le maître d’oeuvre). Ou encore une plateforme collaborative de type Cloud comme BIM cloud ou A360 collaboration for Revit.

Actuellement, ce type de maturité est mis en oeuvre sur des projets importants par des acteurs de référence.

Un bon nombre de problèmes se posent encore à l’heure actuelle pour une application massive de ce niveau, préalable au « concurrent engineering » du bâtiment. En effet, les responsabilités de chacun doivent alors être clairement définies et les process utilisés entre les acteurs sont fondamentaux.

Cela peut paraitre une utopie. Cependant, ce niveau est déjà en utilisation intensive dans des industries dont l’utilisation fonctionnelle de la maquette numérique est très proche de celle du BIM. On citera par exemple l’aéronautique ou les chantiers navals.

On le voit, le chaînon manquant pour ce niveau de maturité est bel et bien une maîtrise d’oeuvre forte pilotant l’ensemble du processus numérique de tous les acteurs impliqués.

C’est pourquoi les incitations ou obligations gouvernementales vers le BIM sont en général limitées au niveau 2 dans leurs cas généraux. Il devrait par contre devenir de plus en plus fréquent que les gros projets du domaine public exigent le niveau 3 de la part des soumissionnaires.

Pour conclure

En clair, pour vous nouvel acteur du BIM, le niveau 2 semble être la cible idéale. Il est non seulement fournisseur de multiples avantages et gains de productivité, mais aussi un excellent préliminaire au niveau 3. En effet, la majorité des outils utilisables en niveau 3 le sont aussi en niveau 2. A ce sujet, on notera la pertinence de choisir des produits dont le niveau 3 est disponible dans les solutions de l’éditeur.

 

A propos de EUROSIA

EUROSIA, créée en 2011, fournit des services BIM, vous assure un support efficace grâce à ses experts locaux et des coûts compétitifs grâce à ses équipes de production localisées en Asie.

 

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